PIERRE ROSSIGNOL dit BRUNSWICK


Pierre Rossignol est né le 29/6/1761 à Montreuil sous Pérouse (35), et décédé le 29 Mai 1845 à Vitré à l'âge de 84 ans.

Il est un de mes ancêtres les plus illustres, pour preuve les écrits d'historiens relatant sa contribution royaliste.

Grenadier Royal dès 1782, surnommé sur le champ de Bataille "Brunswick", il participe au projet Tuffin de La Roüerie en 1793, il est blessé au pied le 26/2/1793 dans l'affaire du Mans.

Puis est nommé par Joseph de Puisaye Lieutenant avec le grade de Colonel en second de la Division de Coüesbouc de 1796 à 1797. Il reste dans l'armée de Bretagne jusqu'en 1800 qu'il réintègre en 1805. Mis sous surveillance spéciale de 1800 à 1804. Il termine sa carrière en 1815.

Il fut nommé CHEVALIER DE L'ORDRE DE SAINT-LOUIS le 6/3/1817.

Bénéficia d'une retraite militaire de Capitaine de l'ordre de 600 Francs et une épée d'Honneur.Puis d'une retraite civile de 600 Francs.

J'ai retrouvé dans le Journal Historique de Vitré de Paris-Jallobert quelques correspondances de cet homme à ces adversaires. Comme cet Ultimatum :

 

Aux Administrateurs du Directoire du District de Vitré

Si vous étiez rempli des sentiments de justice et d’humanité que vous dîtes avoir pour les habitants des campagnes, vous agiriez différemment que vous ne faîtes ; vous les traiteriez en frères et en amis,vous n’autoriseriez pas les volontaires à les piller continuellement, et vous travailleriez à mettre fin à leurs maux.

Vous n’y parviendrez qu’en faisant partir la troupe que vous avez pour vous garder.(...) Comment êtes vous aussi aveugles pour ne pas vous apercevoir que le soldat vous fait plus de mal que de bien (...) et qu’enfin il ne demande qu’à faire de votre pays une seconde Vendée pour piller et voler à son gré?

Encore une fois, vous ne parviendrez à rétablir la paix, l’union, la concorde dans vos foyers qu’en les congédiant (...) il est encore temps nous avons srupuleusement respecté notre traité, mais bientôt votre troupe qui n’en veut point, a su la violer.

Nous sommes parfaitement instruits des suites que Mr du Brossais a faîtes contre l’homicide du pauvre Bellier (...). Mais, s’il en est ainsi, nous saurons nous venger, nous n’avons pas besoin de votre prétendue justice pour punir ceux d’entre nous qui délinquent (...). La semaine dernière, il a été fusillé un de nos hommes pour avoir volé une demi-douzaine d’oeufs. (...)

Mais non, vous avez eu la scélératesse d’assassiner le pauvre Bellier qui était venu vous amener du cidre. (...) vous n’aurez de grain qu’à la condition :

1 que vous ne fassiez plus sortir les troupes de vos murs.

2 que vous désarmiez les terroristes qui auraient du l’être depuis longtemps aux termes de la loi.

3 Enfin que vous supprimiez la garde territoriale.

La paix, l’union, la concorde dépendent de ces trois choses.

Réponse, s’il vous plaît, par le porteur de la présente, afin que nous sachions à quoi nous en tenir :

Brunswick, chef de canton

Vitré 25 Mai 1795.

 

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