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MONUMENT A L'HONNEUR DES FAMILLES DE VERGEAL TOUCHEES PAR LA DYSENTERIE EN 1783

REMEDE CONTRE LA DISSENTERIE. DECEMBRE 1758

"Il faut distinguer deux sortes de dissenterie: la dissenterie simple et la dissenterie maligne. Dans la simple le malade est sans fièvre, ne perd point l'appétit, le sommeil n'est interrompu que par des "tranchées"(?),où l'envie d'aller à la selle est fréquent. Dans la maligne les scelles sont plus fréquentes, les douleurs d'entrailles plus vives, l'insomnie,le dégoût,les vomissements,les nausées, la fièvre, la faiblesse,le pouls est petit et languissant, souvent le hoquet, les extrémités froides, la chutte du fondant(?),la difficulté d'uriner, enfin la gangrène s'empare souvent des entrailles et cette dissenterie est très dangereuse et demande un traitement variè et modifié suivant les degrés du mal, la force, l'âge et le sexe.

Pour les personnes sanguines il est avantageux dès le commencement de cette maladie de faire faire une ou deux saignées, de donner 5 à 6 et demi lavements par jour faits avec une décoction de graines de lin, pour toute boisson, de leur faire faire usage de boisson d'eau de graine de lin, et pour toute nourriture du potage et du bouillon et rien que du bouillon lorqu'il y aura de la fièvre en donner de deux en deux jours 6 à t grains "de verre d'antimare" avec enveloppe de pomme cuite et cela à jeun...."